Le forum panafricain sur les meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (ICT Best Practices), deuxième du genre, s’est déroulé à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette rencontre était présidée par le président du Faso, Blaise Compaoré, en présence du président togolais, Faure Gnassingbé, des directeurs généraux de Microsoft Afrique et Microsoft Corporation, Cheikh Modibo Diarra et Steve Ballmer.
Du 21 au 23 avril 2008, Ouagadougou, la capitale du Faso, a accueilli le deuxième forum panafricain sur les meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Regroupant des centaines de délégués africains, cette grande rencontre se veut un cadre d’échange d’expériences qui sont des réussites en matière des Tic pour développer le continent. Organisé par Microsoft, en partenariat avec le gouvernement du Burkina Faso et l’Union européenne, ce forum dit des meilleures pratiques, rassemble de hauts représentants du secteur public, d’organisations multilatérales et non gouvernementales ainsi que des chefs d’entreprises. L’occasion est ainsi offerte à tout ce beau monde de débattre des moyens qu’offrent les Tic pour aider à proposer des services publics plus efficaces et transparentes et favoriser le développement du continent. Présidant la cérémonie d’ouverture, le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a affirmé que ce forum et surtout les exemples qu’il promeut, donnent incontestablement une image constructive de l’Afrique, « celle d’un continent qui peut réaliser des performances très appréciables dans le processus de développement ». Il a aussi insisté sur la nécessité de créer un environnement politique et un cadre réglementaire favorable à l’investissement, à la concurrence et à l’innovation dans le secteur des Tic afin de les mettre au service de tous. Ce forum, ayant objet de présenter les meilleures pratiques, Blaise Compaoré a rappelé la recommandation du dernier forum sur la création d’un site international sur ces bonnes pratiques capables d’être reproduites en vue d’une large dissémination. Il a aussi lancé un appel au forum de rechercher des partenariats nécessaires en vue de transformer le retard actuel de l’Afrique en opportunité d’investissement. Représentant en Afrique de Microsoft et un des maîtres d’œuvre de ce forum, le malien Cheikh Modibo Diarra a évoqué lors de cette rencontre, l’état actuel de la politique des TIC en Afrique. Pour lui, l’Afrique a besoin d’infrastructure susceptible de créer les fondements pour la numérisation de l’information, pour la création et la sauvegarde de registres des citoyens dans des bases de données sécurisées et pour l’accès à ces informations en différents lieux et via différents équipements. « Nous sommes résolument engagés sur la transformation de l’Afrique. Une transformation qui nous pousse non seulement à dialoguer ensemble mais aussi à apprendre les uns des autres. Une transformation qui nous incite à reproduire ce qui a fonctionné chez nos voisins en matière technologique, économique, sociale ou financière. Une transformation qui permettra à l’Afrique de prendre la place qui lui revient sur la scène mondiale du progrès » ajoute Cheikh Modibo Diarra. Pour ce qu’il appelle « les actions spécifiques menées à bien », il a cité l’exemple du Cap Vert. Un pays qui selon Dr Diarra, grâce à un engagement constant en faveur de l’utilisation innovante de la technologie, a posé les premiers jalons d’un système d’e-gouvernement. Un système qui permet d’accéder via un téléphone portable, aux registres et certificats officiels, qui aide les chefs d’entreprises à créer leur structures et aide à déterminer précisément les résultats des élections municipales. Dans son intervention, le directeur général de Microsoft Corporation, Steve Ballmer, a affirmé que l’Afrique est un marché extrêmement important pour sa société aujourd’hui, car « l’année passée, le chiffre d’affaire réalisé en Afrique est supérieur à celui enregistré en Inde ou en Chine ». Pour M. Ballmer, depuis 2005, la croissance moyenne de son entreprise en Afrique a atteint près de 20 %.
Pape Sanor Dramé
(Source : Le Soleil, 2 juin 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000