« Protéger l’avenir de l’Internet en Afrique : en prévision de la mise en œuvre du protocole ipv6 ». Tel est le thème de la 11ème réunion du registre de l’internet pour l’Afrique qui s’est ouverte hier mardi 24 novembre à Dakar. Le début de cette rencontre de quatre jours a permis à Adiel Akplogan, directeur général d’AfriNic de rappeler aux africains que « Le continent africain devrait réfléchir sur la manière d’arriver à un meilleur inter connectivité de son réseau Internet et se préparer aux évolutions notées dans ce domaine », déclare M. Adiel. AfriNic a organisé la 11ème réunion du registre de l’internet pour l’Afrique avec la collaboration de l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) dans le cadre de la mission de promotion des Tic en général et des Télécommunications en particulier. Cette rencontre « permettra à l’ensemble des participants d’apprécier l’étendue des avancées technologiques et leur impact socioéconomique et politique sur le continent », a annoncé Adiel Akplogan, directeur général d’AfriNic. Cette cérémonie qui a eu lieu dans un hôtel de la place hier 24 novembre avait pour thème « Protéger l’avenir de l’Internet en Afrique : en prévision de la mise en œuvre du protocole ipv6 ».
Cette réunion « est présentée comme un appui aux milieux universitaires et professionnels en vue d’organiser la réflexion sur les grandes questions relatives aux Tic en Afrique telle que la gouvernance de l’Internet », a informé le directeur d’AfriNic. C’est dans cette perspective que « le continent africain devrait réfléchir sur la manière d’arriver à un meilleur inter connectivité de son réseau Internet et se préparer aux évolutions notées dans ce domaine », a renseigné Adiel Akplogan. Selon toujours lui, « l’Afrique fait face à un défi éducationnel en relation avec l’utilisation et le développement d’Internet ».
Dans cette mouvance, Nongo Diaw, directeur général de l’Artp déclare : « Internet est un médium de communication, et l’Afrique a besoin de former les jeunes en particulier à une meilleure utilisation de cet instrument ». Avant d’ajouter que la culture de l’Internet « doit être adaptée dès le bas âge aux réalités africaines en sensibilisant les pouvoirs publics et les utilisateurs, pour une meilleure adaptation à l’Internet de demain ».
Aïssatou Doucouré
(Source : Sud Quotidien, 25 novembre 2009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000