lundi 15 novembre 2010
En Afrique noire la télévision arrivée beaucoup plus tard que la radio, fait encore l’objet d’une appropriation singulière de la part des pouvoirs politiques. Des visées personnelles dans la plupart des formes d’usage, ont motivé l’accaparement de ce média par les régimes en place. Aujourd’hui plus que jamais, la dimension démocratique s’observe bien moins que les pratiques aux relents monarchiques qui en sont faites. Et comme pour déguiser celles-ci, les dirigeants de ces médias (à la merci du pouvoir) parlent de télévision au service de la communication gouvernementale et donc citoyenne. Les mêmes chiens de garde affirment que la télévision publique joue un rôle social de service public. Les férus de statistiques pourraient nous édifier, dans le cas particulier de notre pays, le Sénégal, en se prêtant à l’amusant exercice d’estimation numérique de la part réservée aux émissions qualifiables de « service public ». Lire la suite